Questions de stratégies

Rien ne sert de tenter de comprendre l’avancée des négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis en s’en tenant aux tweets de Donald Trump dont le propos est d’amuser son électorat. Mieux vaut constater que les deux présidents ont tous deux intérêt à ce qu’un accord se fasse et qu’ils feront ce qu’il faudra pour conclure le moment venu. Mais ce ne sera pas sans victimes collatérales parmi les partenaires commerciaux actuels de la Chine.

Réfugiés, la discorde à vingt-huit

Profitant de la réunion du mini-sommet informel, Matteo Salvini accentue sa pression. Le Lifeline, un navire affrété par une ONG allemande, connait actuellement le même sort que l’Aquarius et attend en pleine mer l’ouverture d’un port avec 239 réfugiés à son bord. Au ministre italien qui parlait il y a quelques jours de cargaison de « chair humaine », l’ONG a répliqué « nous n’avons pas de viande à bord, seulement des humains », l’invitant à venir voir par lui-même en concluant « vous êtes le bienvenu ! ».

TALLINN, UNE RENCONTRE POUR VRAIMENT PAS GRAND CHOSE, par François Leclerc

Billet invité.

Bien que leur réunion était informelle, un communiqué écrit inhabituel en de telles circonstances a été publié à l’issue de la rencontre de Tallinn des ministres de l’intérieur. Dans l’intention manifeste, à défaut d’avoir pris de grandes décisions, de marquer le coup pour ne pas laisser l’appel à l’aide italien résonner dans le vide. Toutefois, le ministre estonien avait beau avoir promis une rencontre « ambitieuse », le ballon s’est dégonflé dans la journée.